Études littéraires

Section 11 : Banlieues : figurations de l’espace populaire ? Les périphéries urbaines dans les représentations culturelles (XIXe–XXIe siècle)

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Section 12 : Corps et capital dans le roman du XIXe siècle

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Section 13 : À bout de souffle ? Cinéma populaire et « cinéphilie régressive »

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  • Section 13 : Description

    Anne-Sophie Donnarieix, Jonas Hock

    Universität Regensburg

    Anne-Sophie1.Donnarieix@ur.de, Jonas.Hock@ur.de

     

    À bout de souffle ?

    Cinéma populaire et « cinéphilie régressive »


    Lors du confinement en 2020, le public français se serait massivement tourné vers les grands classiques du cinéma populaire au lieu de « s’autoriser une remise à niveau télévisuelle » (Nicolas Santoralia). Désireux de consommer des films légers, il aurait favorisé les comédies des années 1970 et 1980, au point d’inciter des professionnel(le)s du cinéma à reprocher aux chaînes publiques de ne diffuser « rien d’autre issu de notre extraordinaire patrimoine cinématographique » (tribune du 26/04/2020 dans Le Monde). Que signifie « cette cinéphilie en apparence régressive » (Santoralia) au-delà du contexte contemporain de la pandémie de Covid-19 ? Si nous reprenons cette formule volontairement provocatrice, c’est pour mettre en valeur son potentiel analytique, à savoir ses dimensions temporelle (retour en arrière), psychologique (recul vers un stade moins évolué), mais également symptomatique (sur le plan esthétique comme politique).

    Il conviendra, avant tout, de revenir sur la notion de « cinéma populaire » et d’en définir les diverses acceptions. Que recouvre aujourd’hui ce terme et quelles évolutions a-t-il connues depuis les débuts du 7e art ? Alors que le film populaire tend à être représenté comme l’envers de la haute culture du cinéma d’auteur ou d’avant-garde, cette opposition reste problématique, et les notions poreuses. Entre emprunt et transformation, Godard pastiche à l’envi les univers du film d’espionnage (Alphaville), du drame romantique (Tout va bien) ou du film de gangsters (À bout de souffle). D’autres, comme Resnais, procèdent à l’insertion de chansons populaires dans le film (On connaît la chanson) ou se laissent, comme Molinaro, inspirer par les scènes type du film noir (Des femmes disparaissent). À l’inverse, certains films d’avant-garde sont aujourd’hui « repopularisés » grâce à leur récupération – citationnelle ou allusive – par d’autres metteurs et metteuses enscène. Quelles sont les modalités d’inscription du populaire hors de ses modèles de prédilection ? Quel rôle joue-t-il dans l’histoire du film de langue française, entre source d’inspiration et repoussoir critique ?

    D’autre part, il s’agira d’envisager le « populaire » dans son étymologie la plus stricte et d’étudier le rapport du film au « peuple ». Depuis La Sortie de l’usine Lumière, et jusqu’aux Misérables de Ladj Ly, le film apparaît comme un média privilégié pour explorer les milieux moins favorisés, loin des espaces convoqués par le spectacle bourgeois. Faudrait-il alors rapprocher le cinéma populaire d’une certaine visée sociale, et l’envisager depuis la notion de « cinéma engagé », voire de « cinéma-vérité » (Rouch, Morin) ? Cette fonction critique ou subversive constituera le pivot d’une réflexion sur la connotation volontiers dépréciative du cinéma populaire, qui tend à n’être appréhendé que dans la perspective d’une régression esthétique, voire politique. Du reste, le lien privilégié de la culture populaire avec le cinéma ne va plus de soi aujourd’hui, alors que s’imposent de nouvelles infrastructures médiales et supports audiovisuels. Cette section se réunira donc aussi autour de la question suivante : Qu’en est-il du « souffle » du cinéma populaire en France et dans la Francophonie, à l’heure de Netflix et Youtube ?

    Bibliographie

    Bosséno, Christian-Marc & Yannick Dehée (eds.). 2004. Dictionnaire du cinéma populaire français des origines à nos jours. Paris: nouveau monde.
    Brey, Iris. 2021. Le regard féminin. Une révolution à l’écran. Paris: Éditions de l’Olivier.
    Cadé, Michel. 2000. L’écran bleu. La représentation des ouvriers dans le cinéma français. Perpignan: Presses Universitaires de Perpignan.
    Darré, Yann. 2000. Histoire sociale du cinéma français. Paris: La Découverte.    
    Diao, Claire. 2017. Double vague. Le nouveau souffle du cinéma français. Vauvert: Au diable.
    Duval, Julien. 2016. Le cinéma au XXe siècle. Entre loi du marché et règles de l’art. Paris: CNRS Éditions.
    Flinn, Margaret C. 2014. The Social Architecture of French Cinema: 1929-1939. Liverpool: Liverpool University Press.
    Gott, Michael & Thibaut Schilt (eds.). 2019. Cinéma-monde: Decentred Perspectives on Global Filmmaking in French, Edinburgh: Edinburgh University Press.
    Goubel, Francis. 2018. Le cinéma français de 1958 à 1967: de la Nouvelle Vague aux prémices de Mai 68. Paris: L’Harmattan.
    Grass, Séverine. 2014. Le cinéma-vérité. Films et controverses. Rennes: Presses Universitaires de Rennes.
    Kern, Matthias. 2021. L’esthétique populiste: « L’Amour du peuple » dans la culture française de l’entre-deux-guerres. Berlin: De Gruyter.
    Le Gras, Gwénaëlle & Geneviève Selier (eds.). 2015. Cinémas et cinéphilies populaires dans la France d’après-guerre 1945-1958. Paris: Nouveau Monde.
    Lenk, Sabine. 1989. Théâtre contre Cinéma. Die Diskussion um Kino und Theater vor dem Ersten Weltkrieg in Frankreich. Münster: Maks.
    Orlando, Valérie K. 2017. New African Cinema. New Brunswick: Rutgers University Press.
    Plasseraud, Emmanuel. 2011. L’art des foules. Théories de la réception filmique comme phénomène collectif en France (1908-1930). Villeneuve d’Ascq: Presses Universitaires du Septentrion.
    Prédal, René. 1972. La société française (1914-1945) à travers le cinéma. Paris: Armand Colin.
    Richter, Christian. 2020. Fernsehen - Netflix - Youtube: zur Fernsehhaftigkeit von On-Demand-Angeboten, Bielefeld: transcript.
    Waldron, Darren & Isabelle Vanderschelden (eds.). 2007. France at the Flicks. Trends in Contemporary French Popular Cinema. Newcastle: CSP.

     

    Les résumés n’excèdent pas 500 mots (sans bibliographie). La soumission des résumés se fait à l’aide du formulaire téléchargeable sur le site web du Congrès, en langue française, à envoyer jusqu’au 15 janvier 2022 (date limite) à l’une des adresses suivantes : anne-sophie1.donnarieix@ur.de / jonas.hock@ur.de. Les notifications d’acceptation seront envoyées avant le 28 février 2022.

  • Section 13: Programme

    Institut de langues et littérature romanes (Cour 8): Salle ROM 11 (3B-O1-39)

    Jeudi

    09:00-10:30

    Hock/Donnarieix: Introduction : cinéma populaire et « cinéphilie régressive » 

    Anne-Sophie Donnarieix: Arletty sous les feux de la rampe : popularité, iconisation, commercialisation

    11:00-12:30Jonas Hock: À nous les temps modernes : René Clair et Charlie Chaplin

    Verena Richter: ‘Teen Movie’ américain, ‘qualité française’ et cinéma de banlieue. Autour du ‘populaire’ dans Les Tricheurs (1958) et Terrain vague (1960) de Marcel Carné
    Pause
    14:30-16:00Séance plénière Littérature
    Matthieu Letourneux: Du populaire à la pop (1945-2000) Le transmédia Fleuve noir, chaînon manquant des études sur la culture populaire française. HS C1 (Campus, Hof 2)
    Pause
    16:30-17:30Jochen Mecke: Popularité de la Nouvelle Vague (ANNULÉ)

    Ralf Junkerjürgen: La religieuse au volant. La signification d’un motif cinématographique

    Vendredi

    09:00-10:30Ewelina Pepiak: Le ciné d’hommes. Du rire, de la témérité et de la nostalgie dans la comédie française récente

    Dagmar Schmelzer: Malgré tout on rit à Saint-Henri. Les figures du populaire dans le corpus de documentaires francophones de l’Office national du film, entre regard ethnographique et empowerment politique
    Pause
    11:00-12:30Teresa Hiergeist: La lutte de classes. Conflits de travail et contrat social dans le cinéma français contemporain

    Minerva Peinador: Kechiche et González entre authenticité et popularité
    Pause
    14:30-16:00

    Kristina Köhler: [inkl. Filmvorführung im Filmmuseum] Kippfiguren des Populären: Cinephilie und «cinéma populaire» im Frankreich der 1920er Jahre

    Lieu: Musée autrichien du film, Augustinerstraße 1, 1010 Wien

    Pause
    16:30-18:00Séance plénière Linguistique
    Marie-Hélène Côté: Le destin variable des traits du français parlé au Québec. HS C1 (Campus, Hof 2)

    Programme de la section à imprimer

    Abstracts à imprimer

Section 14 : Envie de lire et soif de savoir : stratégies littéraires de la popularisation du savoir aux XVIIIe et XIXe siècles

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Section 15 : De la popularité des 'classes populaires' – les récits de la misère dans la littérature et le cinéma

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Section 16 : Du frisson au 'thrill' : mutations d’un paradigme moderne (XIXe–XXIe siècles)

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  • Section 16 : Description

    Christoph Groß1, Lena Schönwälder2

    1Ruhr-Universität Bochum, 2Goethe-Universität Frankfurt am Main

    christoph.gross@rub.de, schoenwaelder@em.uni-frankfurt.de

     

    Du frisson au thrill : mutations d’un paradigme moderne (XIXe–XXIe siècles)


    Qu’est-ce qu’un frisson ? Oscillant entre physiologie et psychologie, le frisson est un phénomène difficile à saisir. Il aime mieux saisir qu’être saisi. Il peut être l’indice corporel d’un effroi, mais aussi la réaction à une caresse, un regard, un film à suspense, un air de musique. Dans le frisson, il arrive que, sans savoir pourquoi, une sensation analogue à celle du froid parcourt soudainement, rapidement la surface de la peau, la touche d’une main invisible, d’un souffle glacial. Signe avant-coureur d’horreur, mais aussi d’excitation euphorique, le frisson est un phénomène quotidien et subtile, qui module en même temps nos relations au monde, aux autres comme à nous-mêmes. En tant que tel, il apparaît aussi avec sa propre histoire littéraire dont l’apogée coïncide avec les XIXe–XXIe siècles. Or, cette histoire reste encore à écrire.

    À partir de 1800, le temps est aux sensations : sensations dont l’intensité touche aux limites du plaisir et qui est susceptible de se renverser, à tout moment, en irritation provoquant frémissement, angoisse, souffrance. Au tournant des Lumières, de Sade introduit le frisson dans ses sombres tableaux d’un érotisme voué à l’excitation dysphorique. Ensuite, le romantisme s’acharne sur l’expérience du sublime, à laquelle le roman gothique joindra une esthétique du froid et de l’horrible. Selon Hugo, Baudelaire se fait auteur d’un « frisson nouveau » qui centrera la poésie sur l’expérience du choc moderne. Désormais, le grand mot de la névrose hante l’imaginaire culturel de l’époque. Alors, la symptomatologie de la surexcitabilité nerveuse crée de nouvelles formes esthétiques : effrois, tressaillements, convulsions, évanouissements, accès de fièvre enchaînent le long cortège des mornes bacchanales de l’esthétique « décadente ».

    Les poétiques des avant-gardes du XXe siècle (dada, surréalisme, théâtre de la cruauté, etc.) reposent largement sur des effets d’intensité. Il sera donc question d’examiner comment le concept historique du frisson s’adapte aux codes culturels d’aujourd’hui. Mais ce ne sont pas exclusivement les avant-gardes qui promeuvent une esthétique du frisson. C’est surtout dans les genres dits « populaires » – notamment pulp, thriller, policier, roman d’horreur, littérature érotique –, que le frisson se voit transformé en thrill moderne. L’émergence de ces nouvelles formes littéraires va désormais de pair avec un nouveau lexique de l’excitation où le thrill fait figure d’expression psychologique et physiologique de l’angoisse ou, au contraire, de l’extase et du désir : palpitations cardiaques, chair de poule, etc.

    Aujourd’hui, la notion de frisson est devenue un concept clé de la recherche expérimentale sur les aesthetic chills, qui sont considérés comme des gratifications psychophysiques suscitées par des œuvres artistiques. Le frisson ouvre le vaste champ d’une phénoménologie des micro-perceptions et les indexe sur le vécu corporel. En tant que tel, il constitue un plaisir malgré soi : c’est une émotion qui saisit, qui est hors de notre contrôle – mais dont nous tirons aussi un certain agrément. Le frisson est ancré dans une expérience d’hétéronomie qui questionne et déconstruit les mythologies du sujet autonome. Le frisson pourrait donc être interprété comme paradigme d’une expérience spécifiquement moderne.

    Bibliographie

    Alfes, Henrike F. 1995. Literatur und Gefühl: emotionale Aspekte literarischen Schreibens und Lesens. Opladen: Westdeutscher Verlag.
    Anz, Thomas. 2002. Literatur und Lust: Glück und Unglück beim Lesen. München: Dt. Taschenbuch-Verl.
    Barthes, Roland. 1982. Le Plaisir du texte. Paris: Éditions du Seuil.
    Bériachvili, Georges. 2016. Frisson esthétique: à la recherche d’une explication théorique. International Review of the Aesthetics and Sociology of Music. Croatian Musicological Society 47(1). 63–85.
    Brittnacher, Hans Richard. 1994. Erregte Lektüre – der Skandal der phantastischen Literatur. Germanisch-Romanische Monatsschrift 44. 1–17.
    Groß, Christoph. 2021. Agonie et extase: Baudelaire et l’esthétique de la douleur. Paris: Classiques Garnier.
    Herold, Milan. 2017. Der lyrische Augenblick als Paradigma des modernen Bewusstseins: Kant, Schlegel, Leopardi, Baudelaire, Rilke. Göttingen: V&R Unipress/Bonn University Press.
    Hornuff, Daniel. 2016. “Und aus der Erde singt das Kind”: Schaudern als Kulturtechnik. In Tannert, Christoph (ed.), Neue schwarze Romantik, 22–33. Berlin: Künstlerhaus Bethanien.
    Hornuff, Daniel, Michael Kunze & Christoph Tannert. 2016. Neue schwarze Romantik. Berlin: Künstlerhaus Bethanien.
    Jauss, Hans Robert. 1991. Die nicht mehr schönen Künste: Grenzphänomene des Ästhetischen [dritte Kolloquium der Forschungsgruppe, das vom 4. bis 10. September 1966 in Lindau stattfand]. München: W. Fink.
    Kieran, Matthew. 2002. On Obscenity: The Thrill and Repulsion of the Morally Prohibited. Philosophy and Phenomenological Research 64(1). 31–55.
    Leffler, Yvonne. 2000. Horror as pleasure: the aesthetics of horror fiction. Stockholm: Almqvist & Wiksell International.
    Liessmann, Konrad Paul. 2004. Reiz und Rührung: über ästhetische Empfindungen. Wien: WUV.
    Meyer-Sickendiek, Burkhard. 2005. Affektpoetik: eine Kulturgeschichte literarischer Emotionen. Würzburg: Königshausen und Neumann.
    Poppe, Sandra (ed.). 2012. Emotionen in Literatur und Film. Würzburg: Königshausen & Neumann.
    Rivalan Guégo, Christine. 1998. Frissons-fictions: romans et nouvelles en Espagne (1894-1936). Rennes: Presses Univ. de Rennes.
    Sarasin, Philipp. 2001. Reizbare Maschinen: eine Geschichte des Körpers 1765-1914. Frankfurt/M.: Suhrkamp.
    Scherer, Klaus R. 1998. Emotionsprozesse im Medienkontext: Forschungsillustrationen und Zukunftsperspektiven. Medienpsychologie 10(4). 276–293.
    Schönwälder, Lena. 2018. Schockästhetik: von der “Ecole du mal” über die “letteratura pulp” bis Michel Houellebecq. Tübingen: Narr Francke Attempto.
    Wassiliwizky, Eugen, Stefan Koelsch, Valentin Wagner, Thomas Jacobsen & Winfried Menninghaus. 2017. The emotional power of poetry: neural circuitry, psychophysiology and compositional principles. Social Cognitive and Affective Neuroscience 12(8). 1229–1240. doi.org/10.1093/scan/nsx069.
    Zelle, Carsten. 1987. Angenehmes Grauen: literaturhistorische Beiträge zur Ästhetik des Schrecklichen im achtzehnten Jahrhundert. Hamburg: F. Meiner.

     

     

    Les résumés n’excèdent pas 500 mots (sans bibliographie). La soumission des résumés se fait à l’aide du formulaire téléchargeable sur le site web du Congrès, en langue française ou allemande, à envoyer jusqu’au 15 janvier 2022 (date limite) à l’adresse suivante : christoph.gross@rub.de. Les notifications d’acceptation seront envoyées avant le 28 février 2022.

    Die Einreichungen haben eine Länge von höchstens 500 Wörtern (ohne Bibliographie). Für die Einreichungen wird die Vorlage verwendet, die auf der Wiener Webseite des Kongresses verfügbar ist, in französischer oder deutscher Sprache; sie sollen bis zum 15. Januar 2022 an die folgende Adresse geschickt werden: christoph.gross@rub.de. Über die Annahme wird bis 28. Februar 2022 informiert.

  • Section 16: Programme

    Institut de langues et littérature romanes (Cour 8): Salle ROM 10 (3B-O1-22A)

    Jeudi

    09:00-09:30Begrüßung und Einführung: Lena Schönwälder und Christoph Groß
    09:30-10:30Michel Delon: Le spasme sadien entre la convulsion de l’école de Montpellier et le frisson romantique
    Pause
    11:00-11:45Nathalie Kremer: La relation esthétique comme résonance
    11:45-12:30Greta Lansen: Frissons et larmes dans Pauline d’Alexandre Dumas
    Pause
    14:30-16:00Séance plénière Littérature
    Matthieu Letourneux: Du populaire à la pop (1945-2000) Le transmédia Fleuve noir, chaînon manquant des études sur la culture populaire française. HS C1 (Campus, Hof 2)
    Pause
    16:30-17:15Karen Struve: Le froid, le capitalisme, la nature et l’humanité : un nouveau « frisson postcolonial » dans Femme du ciel et des tempêtes de Wilfried N’Sondé (2021)

    Vendredi

    09:00-09:45Hannah Steurer: « Elle m'avait fait passer dans l'âme plus d'un genre de frisson » : le caractère multiple du frisson dans Les Diaboliques de Jules Barbey d'Aurevilly
    09:45-10:30Mado Monnereau: Des histoires qui font peur. Frisson et narration dans quelques récits fin-de-siècles
    Pause
    11:00-11:45Lucie Nizard: Le frisson de la « petite mort » : l’orgasme féminin comme anéantissement de la conscience dans le roman français réaliste-naturaliste du XIXe siècle
    11:45-12:30Marie Guthmüller: Anxiété et frisson. La folie à Paris
    Pause
    14:30-15:15Eva-Tabea Meineke: Vers la déconstruction du sujet : le frisson dans les auto-représentations de Claude Cahun
    15:15-16:00Maja Vukušić Zorica: Du frisson au thrill : le cas d'André Gide et les schaudern
    Pause
    16:30-18:00Séance plénière Linguistique
    Marie-Hélène Côté: Le destin variable des traits du français parlé au Québec. HS C1 (Campus, Hof 2)

    Samedi

    09:00-09:45Carla Dalbeck: L’esthétique du « frisson sacré » : potentiel narratif de la transgression à travers le regard chez Georges Bataille
    09:45-10:30Michael Bernsen: Les frissons de la ‘sous-conversation’ chez Nathalie Sarraute
    Pause
    11:00-11:45Gianluca Chiadini: Lorsque le frisson marque la révolte du poète. Le cas de Cercle de Yannick Haenel
    11:45-12:30Christian Grünnagel: « Contre le monde, contre la vie ? » Houellebecq und Lovecraft

    Programme de la section à imprimer

    Abstracts à imprimer

Section 17 : La petite patrie populaire : variations du roman régionaliste et régional dans la littérature francophone contemporaine

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